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Grand Oral CRFPA

1. Présentation rapide de l’épreuve du Grand Oral de Libertés Fondamentales au CRFPA

L’épreuve du Grand Oral de Libertés Fondamentales se présente sous la forme d’un exposé – discussion. Elle est pondérée d’un coefficient 4. Dans un premier temps, le candidat traitera d’un sujet tiré au sort intéressant la protection des libertés et les droits fondamentaux pendant une durée de 15 minutes. Il dispose d’une durée d’une heure pour préparer le sujet. Puis, dans un second temps, un échange se mettra en place entre le candidat et le jury pendant une durée de 30 minutes.

Il s’agit de l’épreuve la plus redoutée des candidats pour l’entrée aux CRFPA. Or, ce n’est pas tant l’épreuve en elle-même qui est complexe mais c’est bien le stress qu’elle suscite. Autant le candidat est seul face à sa copie durant les épreuves écrites, autant le candidat admissible sera confronté à un jury composé d’un professeur, d’un avocat et d’un magistrat.

De nombreuses questions, parfois de manière imprévisible, peuvent être posées au candidat : elles peuvent prolonger l’exposé, interroger l’ensemble du programme ou apprécier la culture juridique et institutionnelle du candidat. L’épreuve du Grand Oral de Libertés Fondamentales n’est pas une épreuve d’éloquence, ni une plaidoirie : elle a pour objectif d’apprécier la capacité du candidat à argumenter en droit et à s’exprimer à l’oral.

La Prépa Dalloz propose un accompagnement efficace qui permet au candidat de ne pas s’éparpiller et de cibler ses révisions sur les grandes libertés et les enjeux liés à leur protection. L’exhaustivité du fascicule de préparation permet de concentrer l’essentiel des connaissances actualisées d’une année sur l’autre pour suivre au plus près l’actualité. Des listes d’annales sont transmises également pour que le candidat puisse s’entraîner, s’auto-évaluer et préparer à l’avance tout ou partie des sujets qui seraient susceptibles de lui être soumis.

2. Importance de choisir une prépa CRFPA de qualité pour réussir l’épreuve du Grand Oral de Libertés Fondamentales

En fonction de l’IEJ de rattachement, la forme du sujet d’exposé peut varier. Il peut s’agir d’un thème classique (“Le transsexualisme”, “la liberté de penser”), d’une question ouverte (“Que reste-t-il de la liberté religieuse à l’école ?”) ou encore d’une posture de défense à soutenir (“Soutenez que la liberté d’expression doit être davantage encadrée”).

Avoir choisi le droit pénal ou le droit administratif en épreuve de spécialité peut donner un avantage pour le candidat qui sera sensibilisé à certaines tensions qu’il retrouvera dans le cadre du Grand Oral de Libertés Fondamentales.

Le candidat peut se trouver décontenancé devant l’immensité du programme et l’exigence de cette épreuve inédite dont la méthode n’a jamais été enseignée à l’université. En outre, il a été récemment proposé d’instaurer une note éliminatoire de 07/20 est éliminatoire. L’instauration de cette limite s’inscrivait dans la volonté de lutter contre l’optimisation mathématique des chances de succès du candidat. A ce titre, le Barreau de Paris a considéré que l’épreuve du Grand Oral de Libertés Fondamentales constitue la principale épreuve de la phase d’admission. Ainsi, le jury est tout à fait habilité à dispenser une note qui sera particulièrement pénalisante pour le candidat qui n’aurait pas l’attitude, ni les compétences pour accéder à la profession.

La Prépa Dalloz s’inscrit dans cette logique de préparer l’étudiant à se présenter devant le jury en tant qu’aspirant à la profession d’avocat. La préparation met l’accent sur la professionnalisation du candidat et la valorisation des qualités attendues pour exercer le métier d’avocat dans le respect des règles déontologiques.

3. La méthodologie Prépa Dalloz pour réussir

a. Des professeurs renommés pour vous accompagner à la réussite de l’épreuve du Grand Oral de Libertés Fondamentales

Le Grand Oral de Libertés Fondamentales n’est pas un concours de rhétorique mais bien un échange en droit professionnalisant qui clôture véritablement la scolarité d’un étudiant en droit. Le candidat est donc prêt à tenir un échange professionnel avec un magistrat ou l’un de ses futurs confrères en adoptant l’attitude et les compétences attendues de la part d’un avocat.

Dans le cadre de la préparation au Grand Oral de Libertés Fondamentale dispensée par la Prépa Dalloz, les enseignements et les simulations sont assurés par des praticiens qui disposent d’une expérience significative en qualité de membre du jury de concours, dont celui de l’examen d’entrée aux CRFPA. Habitués à la pratique judiciaire, ils allient leurs connaissances du droit et l’expérience du contentieux pour proposer au candidat un échange d’une qualité égale à celui qui l’attendra le jour J.

A l’issue de cette simulation, le candidat bénéficiera d’une expérience particulièrement enrichissante avec un professionnel du droit. Il sera davantage sensibilisé aux stratégies à déployer pour emporter la conviction d’un Tribunal dans le respect des règles d’exercice de la profession d’avocat.

b. Un accès aux ouvrages universitaires de la bibliothèque Dalloz : un avantage exclusif pour réussir la préparation à l’examen du Grand Oral de Libertés Fondamentales du CRFPA

Le Grand Oral de Libertés Fondamentales demande une certaine maturation et la preuve d’un grand sang-froid face à la quantité importante de connaissances à maîtriser. L’actualité doit être investie tout au long de l’année pour éviter le risque du gavage de connaissances en raison de la proximité entre la date des résultats de l’admissibilité et celle du passage du candidat. Pour certains, le délai de préparation est seulement d’une semaine …

L’accès aux ouvrages universitaires de la bibliothèque Dalloz offre au candidat la possibilité d’effectuer une veille juridique de qualité, semaine après semaine, en bénéficiant de synthèses argumentées et d’analyses rédigées par des professeurs et des professionnels du droit. Leur regard sur l’évolution de la matière et leurs pronostics sur le devenir des libertés fondamentales constituent un gain de temps. Les actualités quasi-quotidiennes permettent au candidat de saisir très rapidement les enjeux qui animent la matière à travers les droits et les libertés en tension selon les thématiques interrogées.

4. La méthodologie à maîtriser pour réussir l’épreuve

Avant de commencer à composer au brouillon, il est essentiel de bien lire le sujet pour rechercher une réponse à donner et défendre cette réponse. On n’est pas forcément en face d’une simple question mais face à un phénomène lié à l’actualité. Il faut donc s’efforcer de défendre un point de vue en s’appuyant sur des arguments juridiques. Cela montre que la nature de l’exercice est bien comprise devant le jury. Il est essentiel d’apporter des illustrations au soutien des arguments, toujours dans ce souci de convaincre et pas seulement de répondre comme si on avait affaire à une question de cours. Cela permet d’affirmer les facettes de sa personnalité. Le candidat doit aussi être en mesure d’intéresser le jury qui doit entrevoir le futur avocat qui a compris toute la richesse du sujet posé.

L’oral dure environ 45 minutes et se décompose en deux phases. Tout d’abord, il s’agit de présenter un sujet qui a été tiré au sort et préparé en amont pendant une durée d’une heure. Puis s’en suivra une phase d’échanges sous la forme d’un jeu de questions / réponses qui peut porter à la fois sur le sujet qui a été traité par le candidat comme sur toute thématique qui concerne les libertés fondamentales, l’histoire judiciaire et des institutions et la culture juridique du candidat.

Le candidat doit tout d’abord respecter un protocole formel rigoureux qui montre sa déférence et sa capacité à respecter les institutions et l’autorité qui y est attachée. Une fois que le jury lui aura cédé la parole, le candidat débute sa présentation. La durée de la présentation est d’environ 15 minutes. Corrélativement, la phase de discussion s’étire sur une durée de 30 minutes.

Sur la forme, une réponse structurée avec une introduction, une problématique puis un plan en deux parties et deux parties ainsi qu’une conclusion sont attendus. Concernant l’introduction, il s’agit de la prise de contact avec le jury : le candidat se doit d’être clair, précis et rigoureux dans la définition des termes du sujet. L’introduction est aussi l’occasion de faire montre de sa culture, juridique et générale. Pour se valoriser au maximum, une introduction riche et référencée est conseillée. Ainsi, à la manière de la Note de Synthèse, l’introduction doit comporter une accroche, des éléments de contexte puis la définition sourcée des termes du sujet. A la suite, une tension peut être amorcée avant de problématiser le sujet. Enfin, une annonce de plan doit être formalisée à l’oral.

Attention cependant à ne pas proposer des libellés trop longs et à bien équilibrer les densités au sein de chaque sous-partie. Les libellés du Grand Oral sont les mêmes que ceux utilisés à l’écrit. Il faut s’interdire de développer ses titres, il faut privilégier les phrases les plus courtes possibles afin qu’elles soient retenues facilement par le jury. En outre, à la fin de l’annonce du plan général, il faut rappeler le libellé du I puis, immédiatement après, annoncer les libellés du A et du B pour faciliter le suivi de l’exposé général. A la fin du IA, il faut insister en annonçant à nouveau le libellé du IB pour que le candidat soit suivi sans difficulté ou que le jury puisse raccrocher. Cela améliorera la qualité d’écoute du jury, à la différence de l’écrit où le correcteur peut revenir en arrière. Pour améliorer encore l’attention, après l’annonce du libellé de la sous-partie, le candidat peut indiquer brièvement les points qu’il entend développer. A la fin de son développement, le candidat ne doit pas hésiter à dire clairement qu’il en a fini avec la sous-partie actuellement traitée et qu’il va aborder la sous-partie suivante selon le même schéma de présentation. Une conclusion peut être utile pour reprendre ses idées et répondre directement au problème formé.

Sur le fond, le candidat ne doit pas fuir le débat, ni s’étonner de son “impossibilité” à répondre par l’affirmative ou par la négative. L’exposé doit être référencé et s’orienter autour de la discussion, du débat de conceptions juridiques. Le candidat doit rentrer pleinement dans la discussion juridique et soulever toutes les contradictions et les points de tension qui constitueront le cœur de son argumentaire. Pour ce faire, il convient d’adopter le raisonnement suivant : le candidat doit présenter les arguments qu’il compte développer, faire du lien avec le libellé retenu puis définir clairement les notions mobilisées en les sourcant avec des textes et avec la jurisprudence. Une fois ce premier travail fait, le candidat doit entrer dans la phase du raisonnement : le candidat doit traduire ces notions en libertés fondamentales. A ce moment, la présentation doit s’organiser sous la forme de mises en balance et de confrontations entre les libertés identifiées. Pour savoir quelle liberté prime sur l’autre, le candidat est invité à baliser son raisonnement en réalisant un test de proportionnalité. Il est loisible de s’aider grâce aux raisonnements jurisprudentiels, ce qui montre tout son investissement et tout son intérêt pour la matière.

Une fois la présentation terminée, la phase de discussion commencera. Les questions peuvent être des questions de précision comme des questions d’ouverture. Peu importe la forme de la question posée, il ne faut pas se précipiter en répondant sur le fond en donnant la réponse stricto-sensu. Le candidat gagnera à expliquer comment il imagine les moyens qu’il pourrait présenter pour défendre une posture et quel raisonnement il compte adopter. Il est invité à s’appuyer sur la jurisprudence approchante et à s’inspirer des arguments que les juges ont pu développer pour justifier une décision équivalente dans le passé. Il est nécessaire de ne pas éluder la question mais au contraire, de l’aborder en commençant par la définition des termes du sujet pour confronter les notions et tirer les tensions en libertés fondamentales.

Outre la transmission de fascicules exhaustifs qui allient connaissances fondamentales et actualités récentes sous la forme de fiches techniques, la Prépa Dalloz propose des entraînements au candidat sous la forme de simulations. Elles sont un moment essentiel dans la préparation du candidat au Grand Oral de Libertés Fondamentales afin de le confronter à la réalité de l’épreuve et l’aider à “dépassionner” ce moment pour faire un véritable moment d’échanges constructifs et fructueux avec le jury. Ainsi préparé et entraîné, le candidat ne s’avoue jamais vaincu.

5. Astuces pour bien préparer l’épreuve

Plusieurs stratégies permettent d’optimiser la préparation de l’épreuve du Grand Oral de Libertés Fondamentales. Tout d’abord, le candidat est invité à consulter régulièrement les dossiers par libertés sur le site de la Cour Européenne des Droits de l’Homme. Il peut également faire un fichier Word par liberté qui sera alimenté au gré de ses révisions et des dernières actualités dont il prendra connaissance.

A cela, face à la densité de l’actualité, le candidat doit démarrer son recueil d’actualité dès le début de l’année civile pour s’acculturer rapidement et anticiper les éventuels sujets qui pourraient en découler.

Il convient de faire attention à sa diction pour bien laisser le temps au jury de prendre des notes. En effet, le candidat ne sera pas noté à l’issue de son passage mais bien à la fin de la journée avec l’ensemble des autres candidats. C’est bien son plan qui sera déterminant pour fixer sa note définitive. La pédagogie ne doit pas être négligée : le rappel régulier des libellés des parties et des sous parties ainsi que l’énoncé des transitions majeures et mineures sont des éléments de structuration qui feront gagner des points au candidat.

Enfin, la préparation du Grand Oral de Libertés Fondamentales se lit avec celle de la Note de Synthèse. Les sujets et les corrections proposées doivent être soigneusement mis de côté car ils interrogent, de près ou de loin, les libertés fondamentales. Ils constituent des compléments de révision originaux qui feront la différence auprès d’un jury car leur restitution à bon escient participe à montrer la capacité du candidat à traduire concrètement les grandes balances entre les différentes libertés fondamentales (Ex : droit au logement / droit à la propriété).

Dès le début de la préparation au mois de janvier, la Prépa Dalloz ne manquera pas d’attirer l’attention du candidat sur ces astuces afin de lui permettre d’aborder sereinement l’épreuve du Grand Oral de Libertés Fondamentales le moment venu. Il est nécessaire de commencer à travailler le Grand Oral le plus tôt possible en balayant les fascicules de cours transmis et en apprenant le plan du cours, en fonction de chaque grande liberté, afin de structurer sa pensée et rien oublier.

6. Erreurs à éviter lors de l’épreuve

Il ne faut pas se laisser déstabiliser par une question étonnante ou se décourager si la réponse donnée semble déplaire au jury. Souvent, cela peut être une manière de tester le candidat sur son attitude et sa capacité à assumer et à défendre ses postures. Le Grand Oral de Libertés Fondamentales est un exercice professionnalisant qui vérifie la capacité du candidat à incarner l’avocat et à adopter l’attitude attendue.

Attention aux questions personnelles et polémiques qui ne doivent pas être prises comme interrogeant l’opinion et la pensée intime du candidat. Ce n’est pas un concours d’opinion, ni un concours d’éloquence. Ce type de questions interrogent l’éthique du futur avocat. Chacun a le droit d’avoir une opinion personnelle mais elle n’a pas de lien avec l’exercice du métier d’avocat. Face à ce type de questions, il ne faut pas prendre de risque et argumenter avec le droit pour rassurer le jury. Face à de telles questions, il ne faut d’ailleurs pas se précipiter pour répondre de manière trop affirmative, sans d’abord sentir la difficulté arriver. Le recul est essentiel : il faut d’abord se demander pourquoi une telle question est posée.

Si le candidat n’a pas la réponse immédiate à la question posée, le jury peut mettre le candidat sur la bonne voie pour l’aider à s’approcher de la bonne réponse et l’inciter à raisonner. Cette situation est classique : le jury va chercher à mettre le candidat en situation d’inconfort, où il n’a connaissance pas la réponse, pour tester sa capacité à rebondir et à raisonner à voix haute. Il ne faut pas hésiter à se laisser guider par le jury, à raisonner par l’échange : le candidat doit avoir en tête qu’il a la réponse au fond de lui. Il suffit de les réactiver avec les éléments de connaissance et les outils méthodologiques dont dispose le candidat. L’écoute du jury est essentielle pour comprendre la direction vers laquelle le candidat doit s’orienter.

Enfin, s’agissant d’un exercice professionnalisant, il serait dommage de ne pas se familiariser avec les règles déontologiques inhérentes à l’exercice de la profession d’avocat. Cela montre un intérêt particulier accru et une anticipation du cadre quotidien dans lequel le futur avocat sera amené à exercer. Par exemple : “peut-on mentir devant le juge d’instruction ?” Dans un premier temps, il faut répondre par la négative en rappelant le devoir de probité : on ne peut pas mentir en affirmant des propos mensongers et dont on sait qu’ils sont mensongers. Cependant, on peut ajouter de la nuance en mettant en balance le mensonge avec le secret professionnel qui pourrait aboutir à tolérer le mensonge par omission. Répondre par l’affirmative sans concession est particulièrement inquiétant et pourrait même être éliminatoire …. Enfin, si le candidat se rend compte a posteriori, il est possible de revenir sur ses propos, s’excuser en indiquant s’être totalement trompé puis se corriger. Cela n’effacera pas la totalité de l’erreur commise mais cela peut sauver l’oral d’une note catastrophique voire irrattrapable.

La Prépa Dalloz offre un accompagnement sécurisant pour le candidat qui va se découvrir petit à petit des qualités de juriste en droit des libertés fondamentales. Le stress va laisser petit à petit place à la confiance. Les simulations constituent des temps forts qui aideront le candidat à mettre en pratique l’ensemble des conseils donnés. Suffisamment préparé, le candidat sera à même de détecter rapidement les écueils de l’exercice pour ne pas commettre des erreurs qui lui seraient préjudiciables.