1. Présentation rapide de l’épreuve de Note de Synthèse
La note de synthèse est un compte-rendu fidèle, en 4 pages manuscrites, d’un dossier documentaire qui comporte essentiellement des textes législatifs, des décisions de justice (Cour de Cassation, Conseil d’Etat, Conseil Constitutionnel, Cour de Justice de l’Union Européenne, Cour Européenne des Droits de l’Homme), des coupures de presse et des articles doctrinaux. La durée totale de l’épreuve est de 05h00. Elle peut interroger tant un sujet d’actualité qu’un sujet de société ou encore un domaine du droit précis. La commande de l’exercice est claire : il s’agit de faire l’état du droit positif applicable au sujet proposé en restituant de manière objective le contenu des documents du dossier. La thématique n’a pas besoin d’être connue à l’avance, c’est bien l’avantage de cette épreuve qui ne nécessite pas de révision spécifique mais bien d’un entraînement spécifique et régulier.
Traditionnellement, on oppose la note de synthèse à la dissertation où le raisonnement juridique doit ressortir à travers une démonstration. A l’inverse, la note de synthèse teste l’aptitude du candidat à exercer des fonctions professionnelles pointues : analyse, sélection d’informations qui feront l’objet d’une structuration, rapidité d’exécution, maîtrise du temps, restitution concise des informations sélectionnées dans un style juridique et judiciaire.
La note de synthèse revêt un enjeu capital pour le futur professionnel du droit. La restitution ordonnée à partir d’un dossier imposé montre la capacité du candidat à montrer les enjeux d’une thématique précise afin de proposer une orientation figurant dans le dossier transmis, élaborer une stratégie de défense efficace et participer activement à la prise de décision.
2. Importance de choisir une prépa CRFPA de qualité pour réussir l’épreuve Note de Synthèse
La note de synthèse est un exercice difficile pour celui qui la découvre où il est impossible d’improviser. Le coefficient 3 montre toute l’importance d’y associer une préparation rigoureuse qui démarre suffisamment tôt pour en saisir les rouages et les subtilités. Plus la pratique est amorcée en amont, plus les chances de réussite dans cette épreuve seront maximisées.
La difficulté majeure de cet exercice tient au fait qu’il n’est jamais exigé dans les examens dispensés à l’université. Aucun étudiant issu d’un parcours universitaire ne maîtrise cet exercice avant de présenter l’examen d’entrée dans un CRFPA, notamment lors de l’inscription au sein des préparations des Instituts d’études judiciaires. A l’inverse, les candidats issus des Instituts d’Études Politiques et des écoles de commerce connaissent une partie de cet exercice sous la forme de la contraction. Pourtant, et c’est bien le paradoxe de cette épreuve, la pratique professionnelle impose très rapidement d’être en mesure d’étudier un nombre important de documents dans un délai imparti, bien souvent restreint.
L’expérience a démontré que la montée en compétence du candidat nécessite une pratique régulière. La Prépa Dalloz offre des webclasses de méthodologie ainsi des entraînements réguliers pendant toute la durée de la préparation afin de pouvoir réaliser l’exercice dans les meilleures conditions. Chaque entraînement fait l’objet d’une correction détaillée avec la transmission d’une correction type. En outre, des corrections et de rappels méthodologiques sont régulièrement organisés pour comprendre le décorticage à opérer pour chaque dossier. Ils constituent également un espace d’échange avec leur professeur pour partager leurs retours d’expérience et poser toutes leurs questions.
La Prépa Dalloz met à la disposition de ses élèves une pédagogie humaine et bienveillante pour assurer un accompagnement individuel et adapté aux besoins de chacun. Les classes en présence offrent un nombre de places limité pour assurer à chaque élève le bénéfice de conseils autour de l’organisation et la méthodologie de chaque exercice.
Pour optimiser les temps de révision et d’entraînement, la Prépa Dalloz accompagne l’élève tout au long de sa préparation grâce à la plateforme e-learning MyPrépaDalloz qui vient en complément des enseignements. Cet outil pédagogique permet de suivre les enseignements à distance, de s’entraîner à son rythme en y déposant ses devoirs et en recevant ses copies corrigées avec de nombreuses annotations détaillées, tout en ayant la possibilité d’échanger avec les enseignants durant les webclasses et avec ses correcteurs.
3. La méthodologie Prépa Dalloz pour réussir
a. Des professeurs renommés pour vous accompagner à la réussite de l’épreuve de Note de Synthèse
La Prépa Dalloz offre un accompagnement par des professionnels du droit et de l’enseignement qui sont formés à l’étude de dossiers et à la rédaction d’actes argumentés. Chaque professeur dispose d’une expérience significative dans l’enseignement du droit pour la préparation du CRFPA et maîtrise le programme et les attentes de chaque épreuve. Ils ont été sélectionnés en raison de leurs qualifications et de leur excellente connaissance de l’examen.
Le processus de familiarisation avec l’épreuve de la note de synthèse doit se faire le plus tôt possible. Apprendre à lire, rapidement et efficacement en diagonale, à repérer ce qui est utile de ce qui ne l’est pas, présente un enjeu essentiel dans le succès de l’épreuve de la note de synthèse. La note de synthèse est une épreuve qui ne peut se satisfaire d’une méthodologie uniforme et d’une présentation académique. Les professeurs de la Prépa Dalloz disposent d’une expérience significative en la matière et prodiguent leurs astuces méthodologiques tirés de leurs expériences personnelles, notamment en qualité d’examinateur pour le CRFPA.
L’équipe de la Prépa Dalloz développe ses propres supports (cours, méthodologie et actualités) en adéquation avec le programme du CRFPA tel que défini par les lignes directrices du Conseil National des Barreaux.
Chaque entraînement constitue un moment fort pour évaluer ses acquis, cibler ses points forts et ajuster la méthodologie de travail en fonction des attentes et des difficultés rencontrées par l’élève. Disponibles et réactifs, les professeurs de la Prépa Dalloz sont à l’écoute de chacun pour offrir un accompagnement humain qui inclut la gestion du stress et la transmission des automatismes. Les corrections personnalisées de chaque copie et un suivi individuel sont réalisés tout au long de la préparation directement par les professeurs eux-mêmes et l’équipe pédagogique de la Prépa Dalloz afin que le candidat bénéficie de leur expérience et leur savoir-faire.
b. Un accès aux ouvrages universitaires de la bibliothèque Dalloz : un avantage exclusif pour réussir la préparation à l’examen de Note de Synthèse du CRFPA
Le choix des notes de synthèse pour s’entraîner constituent autant de mises en situation concrètes que le candidat sera susceptible de rencontrer durant son exercice professionnel.
Chaque entraînement constitue autant de pistes de réflexion que l’élève aura l’occasion d’approfondir grâce à l’accès aux aux ouvrages universitaires de la bibliothèque Dalloz. La richesse du panel documentaire de Dalloz (décision de justice, codes commentés, doctrine) constitue un avantage significatif pour le candidat curieux et ouvert d’esprit qui aura à cœur de comprendre les grandes tensions en droit de notre époque, d’en restituer fidèlement les particularités et d’actualiser ses connaissances au gré des évolutions législatives et jurisprudentielles.
c. Une préparation au Grand Oral du CRFPA
Les sujets et les corrections proposées doivent être soigneusement mis de côté car ils interrogent, de près ou de loin, les libertés fondamentales. Ils constituent des compléments de révision originaux nécessaires qui feront la différence auprès d’un jury car leur restitution à bon escient participe à montrer la capacité du candidat à traduire concrètement les grandes balances entre les différentes libertés fondamentales (Ex : droit au logement / droit à la propriété).
4. La méthodologie à maîtriser pour réussir l’épreuve :
Le dossier documentaire est un support de 20 documents de 30 pages, sans que ces limites ne soient impératives. Outre la limite de 4 pages, la qualité rédactionnelle est prise en considération : l’orthographe, la syntaxe, le choix du vocable sont autant de critères qui peuvent faire l’objet de sanctions.
A cela, un plan apparent avec des titres concis est attendu car il constitue la réponse aux enjeux de la thématique du dossier. Bien que la structuration de ce plan soit libre, celui-ci s’avère déterminant puisqu’il est la preuve à la fois de la bonne compréhension du sujet et de la teneur de l’exercice par le candidat. Seules les informations proposées par le dossier doivent être retranscrites, la référence au numéro du document en clôture de chaque propos est une condition essentielle dont le non-respect est sévèrement sanctionné.
La gestion du temps est au cœur de l’exercice. Il convient de travailler par séquençage et de s’y tenir. Habituellement, on propose des indicateurs temporels en fonction de chaque grande étape de l’exercice. Au fur et à mesure des entraînements, le candidat sera en mesure de tenir les délais imposés selon son profil et ses compétences personnelles.
Lors du premier contact avec la note de synthèse, on propose habituellement la répartition suivante comme première orientation pour aider le candidat à se “jeter à l’eau” :
1. Prise de contact avec le sujet, incluant une lecture active du sommaire et un double feuilletage du dossier documentaire : 12/15 minutes ;
2. Examen analytique du dossier : 01h45 / 02h00 ;
3. Elaborer un plan : 30 /45 minutes
4. Rédaction du contenu : Environ 02h00/02h15
5. Relecture d’ensemble : Environ 10 minutes
Seul un entraînement sérieux et régulier permettra au candidat d’améliorer sa propre méthodologie au gré de chaque entraînement. Le but est de parvenir à faire de la note de synthèse un véritable atout, que ce soit pour les épreuves d’entrée au CRFPA comme pendant toute la durée de sa vie professionnelle.
5. Astuce pour bien préparer l’épreuve
Aucune connaissance personnelle du sujet n’est requise pour réaliser une note de synthèse. Comprendre rapidement les grands enjeux associés au sujet reste un atout pour optimiser son temps de lecture, bien qu’il ne soit pas déterminant pour le candidat. Le candidat est uniquement tenu par la restitution des idées et des notions juridiques qui sont intégrées dans le dossier.
Il convient d’accorder une attention particulière aux termes du sujet puisque chaque mot renvoie à une notion précise : le choix des mots oriente la prise de contact avec le dossier ainsi que la prise de note associée. L’analyse précise de chaque terme montre la bonne compréhension des attentes par le candidat.
Par exemple, si le sujet contient le terme “perspectives”, cela signifie que le candidat sera amené à examiner l’état du droit positif applicable au sujet proposé ET, en même temps, à s’intéresser à ce que sera l’état du droit futur.
En outre, la lecture du dossier documentaire se doit d’être active : souligner sur le dossier des passages importants doit se coupler avec un report de l’idée principale du document sur un brouillon. Il est d’ailleurs recommandé de consacrer un recto par document et de numéroter chaque page pour faciliter l’organisation générale de l’analyse. En dernière page des brouillons, un tableau synthétique peut être un outil pertinent pour exprimer l’importance et l’intérêt de chaque document en fonction de son importance.
6. Erreurs à éviter lors de l’épreuve
L’analyse du dossier consiste à lire l’ensemble des documents proposés afin d’identifier les idées essentielles et faciliter son traitement. Certains documents peuvent être lus plus rapidement que d’autres, surtout si une partie du document s’avère sans lien avec le sujet.
Or, faire une impasse sur un ou plusieurs documents en estimant qu’un “document pivot” les reprendra en faisant le travail de mise en ordre et d’explication à la place du candidat est une erreur. Aucune impasse ne saurait être justifiée puisque tous les documents sont en lien avec le sujet et ils devront tous être cités sans exception dans le devoir.
Pour faciliter la lecture, plusieurs méthodes sont recommandées : la lecture chronologique, la lecture en procédant à un regroupement en fonction de la nature des documents (tous les textes, toutes les décisions de justice, toutes les notes de doctrine), la lecture en allant du document le plus synthétique au document le plus technique. Cette dernière méthode est la plus recommandée : en partant d’un article de presse ou d’une note de doctrine, elle permet au candidat d’avoir une vision globale du sujet proposé et d’être informé d’un point important du sujet (lignes directrices d’une réforme législative, lignée jurisprudentielle, conflits doctrinaux). Cet ordre de lecture est efficace mais il nécessite que le candidat fasse preuve d’organisation.
Quelle que soit la méthode de lecture retenue, le candidat ne doit pas négliger de procéder à l’analyse des décisions de justice en extrayant uniquement la solution, en tenant compte du sens et de la portée, sans s’attarder sur les faits. Pour l’analyse d’une loi, cela dépendra de la nature du sujet : il n’est donc pas nécessaire d’étudier la loi dans sa globalité mais uniquement les éléments en lien avec la thématique globale.